Quelque part dans Macaron (3)

Archive,  A Taste of Blood.

Il relisait ses poèmes.

Après la tempête

Placé sous la fenêtre d'une modeste maison,
Un petit banc de bois que l'on devrait repeindre
Sous un ciel sans nuage orné du bel Orion:
C'est là que mes pensées cherchent à vous atteindre...

Les branches du figuier lacèrent l'horizon
Comme les traînées noires d'une encre éparpillée.
Le vent s'est essoufflé après avoir hurlé
À travers les marais, les saules et les ajoncs.

Tout est calme à présent et le vieux Finistère,
Suspendu au murmure des astres hivernaux,
À l'éclat métallique de ces lointains joyaux,
S'endort. C'est à peine si l'on entend la mer.

Ô muse désirée, ô mon amour maudit
Que pendant quelques jours j'ai tenté d'oublier
Pour mieux laver mon cœur sous des rideaux de pluie,
Je songe toujours à vous, marchant à mes côtés!

Deux traces parallèles s'éloignent lentement
Au milieu des bouquets de coton vaporeux
De l'écume assemblée par le sel et le vent
Sur le sable imprimé au pas des amoureux...

Mais comme le ressac qui vient lécher la plage
Balaye sans pitié les sentiers des amants
La raison et l'honneur effacent le mirage
D'une histoire rêvée au coin d'un petit banc.

Après la tempête.
On ne croyait pas si bien dire.
Mais la tempête de quoi?

Sa webradio syle "Nostalgie" passait du Charles Trenet.

Le Soleil a rendez-vous avec la Lune, mais la Lune ne le voit pas et le Soleil l'attend.

 Notre étoile semblait à l'honneur!  Sur France Inter, le Soleil donne de Laurent Voulzy, qui ponctuait une émission de Jean-Claude Ameisen consacrée à la combustion des étoiles et à leur reproductibilité, qui en faisaient la première pierre du vivant. Il réalisa que nous sommes tous des enfants des étoiles.  
Frères et Soeurs du Soleil.











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