Articles

Affichage des articles du juillet, 2019

Quelque part dans trois coeurs...

Image
" - Ouais, il faisait chaud, je dormais mal, tu vois, alors a un moment y'a eu un bruit qui m'a réveillé, j'ai entendu rigoler (pas fort)... tu vois quoi, mais j'ai voulu regarder par la fenêtre!  Et en fait, juste en ouvrant un peu les stores, je vous ai vus, toi et lui... Silence. Soupirs. - Tu nous as matés, hombre? - Pas longtemps...  Mais bon, ça avait un côté assez sympa tu vois, parce que c'était à un moment où tes fesses étaient sur le dessus, et juste encore au-dessus il y avait la Lune. - Putain tu as ooooooosé me reluquer? - Mais naaaan... ... Enfin, si... Ouais.  Vous étiez vraiment mignons tous les deux... C'était érotique, tu vois... - Je veux bien te croire amigo...  je veux bien te croire... -  Vous êtes super-amoureux, ou bien ? -  Oui, les étoiles - et un voyeur - en sont témoins.  Nous sommes vraiment amoureux.  Vraiment. Vraiment amoureux, oui.  Oui, on se dit oui.  Tout le temps."  

En tenue... (diplomatique)

Image
Mon vieux, je vous l'ai toujours dit! On dira ce qu'on veut de l'illetrisme... C'est un fléau  Qui empêche l'homme D'aimer la femme! Ceux qui ne font pas la différence entre " j'ai vraiment hâte... " et " j'ai hâte, bordel!!! " Ceux là ne goûtent guère Aux plaisirs du sexe.. C'est malheureux pour eux... Pas pour moi. Vivement la fin de cette putain de conférence de Yalta  Pour que je retourne dans ses bras! Agneaux,  juillet 2019

Condamnés à l'exécution capitale (... de l'acte.)

Image
I Frédéric of House Cancer First of My name King of the long night and the sweet kiss Lord of Your seven blessings Protector of Your mornings Sentence You  To make  Love With  Me Do You have any last words?   Agneaux, juillet 2019

Respire

Image
Un couple de folettes Attention les textos Inspiration de poètes Expiration de mots Viens jouer au piano, tu veux dire Comme ça tu as mes deux mains Concerto en dièses Et en clés de sol Tracées sur la peau de ton dos En harmoniques de caresses En renversements d'accords En symphonies sublimes ô ton corps Ô toi Muse en abîmes Muse qui s'amuse En opéras de baisers Puis en sonate au clair de ta belle lune de déesse En valse du Danube, au bleu denton âme De ton bordel Rires  Pause sourires Pause c'est génial D'être ensemble Comme jamais avant Pause je t'aime Pause de silence De ce silence de souffles enlacés Le mien dans tes cheveux le tien sur ma main Et mes cuisses qui gigotent  Et des Boléros de gigots Qui se frôlent et se tiennent et s'empoignent Et je te retourne Fin de l'ebizode Un couple d'amoureux Attention aux zynzins Qui se cajolent et sont heureux Jusqu'au petit matin

Hébétude

Image
Savoure mon pote,  Savoure, c'est open bar Soit t'as pas fumé Et tu te sens sur une autre planète Soit t'as fumé Et tu te sens dans une autre galaxie Lugamel, 21 juillet 2019

Quelque part dans Macaron (juillet 2018)

Image
Il faisait un très beau rêve d’amour, un véritable adolescent, c’était le perpétuel feu d’artifice là-haut, La Valse à Mille Temps , Jasseron , Pure Morning …   Macaron faisait ce rêve presque éveillé, un peu comme dans le sommeil de l’aube. Préoccupée par d’autres sujets plus tristes de l’existence, elle se contentait de le laisser dormir, sans le regarder vraiment, sans regarder son torse puissant aller et venir lentement au gré de sa respiration de basse fréquence, sans risquer quelques caresses des doigts dans sa poitrine velue.     Sans le vouloir vraiment, sans se dire : « Quel beau mec, quel bon mec, dire que c’est le mien ! ». Elle le laissait rêver et vivre cette histoire seul, tout en étant – et en le sachant - l’un des deux personnages principaux de l’histoire.   Elle le laissait dormir, ce qui était déjà très chic de sa part, parce que cela signifiait qu’elle ne disait pas non au beau rêve et qu’elle était en cela, forcément, sa meilleure amie. Il lui adr

"Now we're all stoned" (Archive)

Image
Il pense avoir gagné après la guerre de Winterfell Que Nuit est bien détruite, et Lumière, victorieuse Que s'en sont terminés des spectres et d'la faucheuse Mais voilà qu'Aphrolite, par un signe d'ombrelle Eclipse le soleil en un sourire de peine Cette chanson est à elle maintenant et pour toujours Oui, toi, la belle apollonide, mon amour, Tu en as beaucoup d'autres, sans chichis, sans haine Mais Collapse and Collide est bien à Capella C'est ainsi, comme Julia, cela n'enlève rien Car l'amour se partage dans les creux de vos reins Voilà, l'éclipse s'achève, une pensée pour elle Et je reviens vers vous par un rayon de soleil Qui grandit, qui grandit, qui toujours grandira! Agneaux, juillet 2019, jour de la Saint Frédéric

Radio Les Deux Menteurs (juillet 2019)

Image
En UNE: et en DEUX: et en TROIS: et en QUATRE:   et en CINQ:

Simple et Redoutable

Image
 Dans ce château de cour, dans cette grande maison Nous sommes philosophes et pour certains fumeurs Ce mercato d'été du quatorze juillet C'est le meilleur moyen, c'est toute l'importance De ce week-end béni de début de vacances De cette parenthèse aux guillemets enchantés Et l'on attend le 16, en oiseau de malheur Pour te dire "vous êtes l'homme! (de la situation...)" Agneaux, juillet 2019

Vieille carrière

Image
" Ah, ça!  Parole de ruine séchée! "   Confia le vieux mur de pierres A sa voisine la barrière De PVC, rue du Creuset " J’ai vu la ville sous les bombes   Et des soldats, creuser les tombes A coups de sueur et d’énergie J’ai vu les maisons rebâties Et puis aussi des chiens qui pissent Sur mes verts centenaires de lichens Mais là, on m’a vraiment gratté la couenne Un dos a désherbé mes interstices ! Oui, si un jour on m’avait annoncé Que je servirais d’arc-boutan A une cathédrale de baisers D’amants comme des adolescents Foi de maçonnerie, de schiste, sable et chaux   Je me serais moqué et ne l’aurais pas cru !  » La barrière, voyeuse, amusée, ne dit mot Regrettant le retour du calme dans la rue.                                                                                                        Agneaux, juillet 2019