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Affichage des articles du juillet, 2022

Le pays d'Amélie

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   Les « pensées  magiques » ont fait l’objet, il y a peu, d’une émission passionnante sur France Culture. Il y était raconté que tel supporter de football particulièrement fervent avait relaté que, sa vessie trop remplie de bière, il avait filé aux toilettes lors de la 2 e mi-temps d’un match très important pour la qualification de son club au championnat d’Europe et que, pendant qu’il urinait, l’équipe adverse avait marqué un but fatal, synonyme d’élimination.   Il s’en était toujours voulu à mort, persuadé que l’équipe, privée de ses bonnes ondes habituelles et de la puissance de ses cris d’encouragement, avait perdu par sa faute.   Depuis, il avait arrêté de boire. La même chose nous est arrivée en famille, c’était le 8 juillet 1982, date fatidique, tandis que se jouait à Séville l’un des évènements sportifs les plus marquants de l’histoire du football : la demi-finale de la coupe du Monde entre l’équipe de France et la Mannschaft allemande.   Nous avons perdu aux tirs au bu

Partout présente et nulle part à la fois

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 La physique quantique la belle affaire Elle nous enseigne qu'un poisson A une densité de probabilité de présence non nulle En tout point de l'étang Ce qui en extrapolant m'amène à penser que Muette comme une carpe Vous occupez tout l'espace du lac des larmes que j'ai versées pour vous   Saint Lô, 2015 (?)

Réchauffé

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  Tout comme les rivières se tarissent peu à peu sous les coups brûlants d'étés de plus en plus vifs, l'eau de la confiance en soi s'assèche sous les coups de boutoir de la mélancolie. Alors comment exorciser le mal, sans redire ce qui a déjà été dit? Autant s'en remettre à son propre passé poétique.  La chanson dont le texte suit aurait probablement été placée en neuf ou dixième position des Jardins d'Ebène si Supertuflu avait eu davantage de temps à consacrer à son album.   13e rue Où êtes-vous, étoiles, mes meilleures amies?   Et toi, ma chère route absorbée par les brumes d'un matin de décembre aux arbres nus et gris?   Où vas-tu, mon chemin, qu'aucun thé ne parfume?     Avant, après, et au-délà du temps des larmes      Avant, après, et au-délà du temps des larmes  Et vous, mes belles joies? Celle de me savoir seul, mais de ne pas perdre foi, d'en être Un qu'on attend... Et vous, rêves de "Toi"?  Blottis dans leur linceul, enrobés de c