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Affichage des articles du août, 2022

Toujours rien

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  Allez, tu t’en fous.   Il faut se forcer à écrire, même de la merde noire.   Foutu pour foutu, essaie d’écrire.   Je sais, c’est douloureux, quand on a connu les grandes heures de l’inspiration la plus belle, quand on a connu une époque où l’on apportait un tout petit peu de beauté en ce monde, c’est douloureux de tremper sa plume dans une absence d’encre.   Mais tant pis, on s’en fout.   De toute façon, plus personne ne lit ce blog, et c’est très bien comme ça.   Un être humain normalement constitué (surtout à l’époque actuelle), ne donne pas à contempler ce qu’il a de plus noir.   Ce blog s’est vidé de toute substance.   Il n’a plus rien d’artistique, c’est devenu une bien sombre introspection.   Pour faire de l’art, il faut un minimum de substance et d’espoir.   J’ai perdu et l’un, et l’autre.   Pour faire de l’art, il faut de la lumière.   On n’en fait pas dans le néant…   Mais je suis le néant, et le néant, c’est moi. Ce reportage, sur LCP, métier : photographe en temps de

Autrefois, sous space K

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Après les coniques, les cônes, chic! Après les racines carrées, les pieds triangulaires Après la suite de Fibonacci, la suite dans les idées Après le calcul intégral, le nu intégral Après le théorème de Pythagore, le théorème de ta laisse Et après le nombre d'or, le nombre 2 fait une nuit blanche Alors fais gaffe à ton nez, care! Vus sous un autre angle: des rapports tueurs... ...   Ses petits soldats de doigts Se répandre sur tout le territoire Escalader la moindre colline S'attarder sur les contreforts des Montagnes Aller faire un petit tour en forêt Explorer la moindre crevasse Et boire à l'eau de toutes les rivières claires Puis terminer sur les plaines grasses et tendres Plus fragiles Et celles qui sont plus fines Et plus sauvages Revenir vers le bois aux boucles de fougères Courir le long des géodésiques Jusqu'au creux de son cou Et ses cheveux Et ses doigts  Ses petits soldats de doigts     Agneaux, automne 2019