Toujours rien
Allez, tu t’en fous. Il faut se forcer à écrire, même de la merde noire. Foutu pour foutu, essaie d’écrire. Je sais, c’est douloureux, quand on a connu les grandes heures de l’inspiration la plus belle, quand on a connu une époque où l’on apportait un tout petit peu de beauté en ce monde, c’est douloureux de tremper sa plume dans une absence d’encre. Mais tant pis, on s’en fout. De toute façon, plus personne ne lit ce blog, et c’est très bien comme ça. Un être humain normalement constitué (surtout à l’époque actuelle), ne donne pas à contempler ce qu’il a de plus noir. Ce blog s’est vidé de toute substance. Il n’a plus rien d’artistique, c’est devenu une bien sombre introspection. Pour faire de l’art, il faut un minimum de substance et d’espoir. J’ai perdu et l’un, et l’autre. Pour faire de l’art, il faut de la lumière. On n’en fait pas dans le néant… Mais je suis le néant, et le néant, c’est moi. Ce reportage, sur LCP, métier : photographe en temps de