Les deux menteurs reviennent un peu

3 smileys "Love" Super mignons Kiffants Et incongrus Comme trois petits cochons Faisant fi du Loup Agneaux, août 2019

"Tu sais, ma chérie, lui dit-il en implorant, j'aimerais tellement laisser quelques poèmes à la postérité humaine, au moins pendant quelque temps...  Les enfants sont plus grands, à présent, ils ont l'âge de comprendre..." Estelle resta silencieuse mais sut adopter cet air de réflexion auquel on ne coupait pas la parole. "- De comprendre quoi?  Que tu les abandonnes? - Non, je ne les abandonne pas!  Je ne les abandonnerai jamais.  Et tu le sais. - Alors quoi?  De comprendre que papa n'aime plus maman? - Non plus, voyons... N'importe quoi!  Je t'aime encore Estelle, de tout mon cœur, autant que je peux... - Alors quoi?" Macaron réfléchit. "- De comprendre que papa aime toujours maman, mais qu'il est amoureux d'une autre femme qui l'aime aussi très fort. -  Une sale pute, ouais.  Une salope de première.  Qui ne pense qu'à son petit cul.  Totalement irresponsable!  PUTAIN! -  Tu as le droit de le penser. - 

[...] Avec sa nouvelle vie (il venait de démissionner de son poste de maître de chaire), sa réputation de fêtard grandissait à présent dans les spirales d'amis et l'on savait que l'ancien prof de fac était vu désormais dans des clubs ou certaines soirées de l'underground local. On le connaissait pour ses talents de percussionniste, il venait souvent muni de congas et puis autres trucs...  Il accompagnait souvent les musiques diffusées sur les enceintes, c'était son rituel, un éternel souvenir de ce jour, à Amsterdam, où, jouant à l'Atlas Coffeeshop quelque rythmique reggae sur un coin de table avec ses mains nues, le lendemain de sa rencontre avec Samantha, il avait fait la connaissance de Cool Gix et monté ce projet incroyable de faire un groupe d'électro franco-hollandais. Et cependant, il restait fidèle à ses anciens amis d'études.  Jouvan, Glenoc'h, Arigond... Tous mariés, pères de familles, vivaient une vie tranquille et pacifique. Lors

Une plage une nuit une fille alanguie Un délire s’additionne à leur liste infinie Du funny du funky du zynzin du zizi Et ça brasse du sable et ça sabre champagne Et ça parle Altaïr et ça soupire montagnes Et ça s’embrasse fort et s’embrase à l’envi Et ça se dit « je t’aime » dans des élans de vagues Insatiables d’amour de nuits et d’amitié Bien portés sur les doigts bien portés sur les blagues Un ressac incessant de Méditerrannée Laveno Mombello, juillet 2019

La nuit en Lombardie, dans les vieilles tourbières Il y a des cris de chouettes Et d’oiseaux exotiques On entend les moustiques Comme éjectés d’une arbalète Des sons de mammifères Des vols de papillons Des grandes boucles d’abeilles Des frt frt des pin-pons Des glouglous des pieypiey Et quand le calme enfin Envahit tout l’espace C’est pour chanter la grâce De rêver à vos seins Laveno Mombello, juillet 2019

Eh bien c’est une victoire Nette et sans bavure De l’Alsace Par cinq buts à zéro C’est un bien triste soir Tu lui dis sans fioriture L’Ouest n’est pas ta place Tu ne kiffes plus tu mejor amigo La défaite, d’un but contre son camp d’écart, L’impuissant régional en souffre Depuis toujours C’est celle d’un zéro D’un mec à nulle part Qui manque les rendez-vous de soufre Sans amour Celle d’un héros penaud Ce match nul Nullissime, même Ce pauvre zéro-zéro Cette purge sans gloire Cette immense bulle De silence et de gêne On ne comprend pas nos mots… Pénos : ton étendard. Quelle chance quelle joie Que cette victoire correcte Et bien que de petit gabarit Le Normand, à sa merci Baisant enfin son égérie Honorablement se conduisit Il a achevé sa quête ! Du cul, certes, mais pas d’éclat… Quelle putain de conquête ! L’Alsace est comptée 10 ! Vaincue par une quéquette Vigoureuse à délices C’est un quatre à zéro

Quatorze juillet Au matin une chambre Il a caressé Son justaucorps bleu  Le rouge et le pâle ambre D'un fessier somptueux Agneaux, août 2019

Dans le charmant village voisin Cossu de belles maisons bourgeoises Deux promeneurs aux doigts se croisent Avant les champs et les chemins Dans le champ du grand-père Matisse Il y a une clairière de pommiers Perdue au milieu du maïs Verte et grasse et ensoleillée! Dans un joli pommier planté Un peu après qu'ils virent le jour Sur une branche cajole un geai Qui les regarde faire l'amour... Dans leur Amour il y a des pommes Multicolores, belles à croquer Il y a la femme, il y a l'homme Adam et Eve revisités. Michelbach-le-Haut, août 2019

Mamie, ma chérie! Vieille branche, mon bel amour! Le film les yeux clos... dans 2 smartphones, juillet 2019

Pepita? ... Pepita? ... Pepita? ... Pepita? Pepita? Pepita? Pepita? Pepita? ..... Pepita? Pepita? Pepita? Pepita? Pepita?  Pepita? Pepita? .......  et + Michelbach-le-Haut, août 2019

Ce week-end... Comment le définir? Un sac de gaufres flamandes Un sac qui grandit... Qui grandit... Qui grandit... Amsterdam, juillet 2019